Différences entre versions de « L'éducation des enfants »

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Un enfant a besoin d'une mère ET d'un père. Il est parfois devenu difficile d'affirmer cette vérité de bon sens, à une époque où certains pays légalisent l'adoption par des célibataires ou par des couples [[L'homosexualité|homosexuels]].<br><br>La mère représente la tendresse, la protection immédiate, le père représente l'autorité, les limites à ne pas franchir. Evidemment on peut se demander si l'autorité de la mère ne peut pas remplacer celle du père, ou inversement si la tendresse du père ne peut remplacer celle de la mère. C'est sûrement possible dans la petite enfance, mais avec le temps, dès l'âge de raison (entre 4 et 6 ans), l'enfant a besoin dans la tendresse non seulement de chaleur affective mais aussi de consolation si, transgressant des limites, il se fait mal, et par ailleurs, dans l'autorité, non seulement de limites clairement définies, mais aussi d'une certaine hiérarchie des valeurs, pour viser un bonheur à long terme et pas seulement immédiat. Or il semble bien que la femme et l'homme, de part leurs [[Différences entre homme et femme|différences naturelles]], soient mieux préparés à assumer ces deux rôles.<br><br>On peut dire que notre époque, qui a tendance à donner moins de place à l'autorité qu'à celle de la tendresse, est dans un excès inverse à l'époque antérieure à la seconde guerre mondiale (ou mai 68 ?). La [[Marx, Nietzsche, Sartre, Freud|révolution freudienne]] est passée par là: Si l'on pouvait facilement méprisé la tendresse (maternelle) et magnifié l'autorité (paternelle) au XIXe s., à partir de 1950, 1960, c'est l'excès inverse: il n'y a plus de ''culpa­bilité'' à se débarasser du "surmoi", les règles de comportement ne doivent plus être dictées de l'extérieur car cela provoquerait des névroses... On veut bien d'une éthique, individuelle, mais pas d'une morale... La vérité est que l'absence de cadre, l'absence de morale, l'absence d'autorité, conduit à une crise d'identité non moins profonde que l'absence de tendresse.
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Un enfant a besoin d'une mère ET d'un père. Il est parfois devenu difficile d'affirmer cette vérité de bon sens, à une époque où certains pays légalisent l'adoption par des célibataires ou par des couples [[L'homosexualité|homosexuels]].<br><br>La mère représente la tendresse, la protection immédiate, le père représente l'autorité, les limites à ne pas franchir. Evidemment on peut se demander si l'autorité de la mère ne peut pas remplacer celle du père, ou inversement si la tendresse du père ne peut remplacer celle de la mère. C'est sûrement possible dans la petite enfance, mais avec le temps, dès l'âge de raison (entre 4 et 6 ans), l'enfant a besoin dans la tendresse non seulement de chaleur affective mais aussi de consolation si, transgressant des limites, il se fait mal, et par ailleurs, dans l'autorité, non seulement de limites clairement définies, mais aussi d'une certaine hiérarchie des valeurs, pour viser un bonheur à long terme et pas seulement immédiat. Or il semble bien que la femme et l'homme, de part leurs [[Différences entre homme et femme|différences naturelles]], soient mieux préparés à assumer ces deux rôles.<br><br>On peut dire que notre époque, qui a tendance à donner moins de place à l'autorité qu'à celle de la tendresse, est dans un excès inverse à l'époque antérieure à la seconde guerre mondiale (ou mai 68&nbsp;?). La [[Marx, Nietzsche, Sartre, Freud|révolution freudienne]] est passée par là: Si l'on pouvait facilement méprisé la tendresse (maternelle) et magnifié l'autorité (paternelle) au XIXe s., à partir de 1950, 1960, c'est l'excès inverse: il n'y a plus de ''culpa­bilité'' à se débarasser du "surmoi", les règles de comportement ne doivent plus être dictées de l'extérieur car cela provoquerait des névroses... On veut bien d'une éthique, individuelle, mais pas d'une morale... La vérité est que l'absence de cadre, l'absence de morale, l'absence d'autorité, conduit à une crise d'identité non moins profonde que l'absence de tendresse.  
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Version actuelle datée du 10 septembre 2013 à 21:13

Un enfant a besoin d'une mère ET d'un père. Il est parfois devenu difficile d'affirmer cette vérité de bon sens, à une époque où certains pays légalisent l'adoption par des célibataires ou par des couples homosexuels.

La mère représente la tendresse, la protection immédiate, le père représente l'autorité, les limites à ne pas franchir. Evidemment on peut se demander si l'autorité de la mère ne peut pas remplacer celle du père, ou inversement si la tendresse du père ne peut remplacer celle de la mère. C'est sûrement possible dans la petite enfance, mais avec le temps, dès l'âge de raison (entre 4 et 6 ans), l'enfant a besoin dans la tendresse non seulement de chaleur affective mais aussi de consolation si, transgressant des limites, il se fait mal, et par ailleurs, dans l'autorité, non seulement de limites clairement définies, mais aussi d'une certaine hiérarchie des valeurs, pour viser un bonheur à long terme et pas seulement immédiat. Or il semble bien que la femme et l'homme, de part leurs différences naturelles, soient mieux préparés à assumer ces deux rôles.

On peut dire que notre époque, qui a tendance à donner moins de place à l'autorité qu'à celle de la tendresse, est dans un excès inverse à l'époque antérieure à la seconde guerre mondiale (ou mai 68 ?). La révolution freudienne est passée par là: Si l'on pouvait facilement méprisé la tendresse (maternelle) et magnifié l'autorité (paternelle) au XIXe s., à partir de 1950, 1960, c'est l'excès inverse: il n'y a plus de culpa­bilité à se débarasser du "surmoi", les règles de comportement ne doivent plus être dictées de l'extérieur car cela provoquerait des névroses... On veut bien d'une éthique, individuelle, mais pas d'une morale... La vérité est que l'absence de cadre, l'absence de morale, l'absence d'autorité, conduit à une crise d'identité non moins profonde que l'absence de tendresse.