Le temps de l'Avent

De Ebior
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Cette année 2009, nous entrons le Dimanche 29 novembre dans "le temps de l'Avent". Ce terme "temps" a un sens très fort. Il exprime une durée, plus ou moins longue, qui constitue une étape dans la réalisation du dessein de Salut voulu par Dieu pour l'humanité tout entière.

Ce "temps" ouvre sur la réconciliation de Dieu avec Son peuple, Son pardon et Sa miséricorde par et en Jésus-Christ, à Noël. On parle de même du "temps de Pâques".

"AVENT" vient du latin "adventus", avènement. C'est un temps de grâce, de pénitence et de conversion que les chrétiens observent fidèlement pour préparer dignement l'avènement du Seigneur à NOËL.

Le temps liturgique

On distingue deux composantes du temps

- la composante cyclique : l'alternance des jours et des saisons, de cycles indéfiniment répétés, qui se sont produits dans le passé et se répéteront dans le futur. Ce temps tourne ainsi, en quelque sorte sur lui-même, comme la terre.

- et la composante sagittale, (du latin sagitta : flèche), qui est l'enchaînement d'événements uniques, datés et spécifiques, qui ne se reproduiront pas : notre naissance, notre mort... mais également le cours de l'Histoire (qui s achèvera par le retour du Christ dans Sa Gloire).

L'organisation du temps liturgique unit composante sagittale (le développement de l'Histoire du Salut) et composante cyclique (I'alternance des jours et des saisons : ordonnance des heures (laudes,matines, tierce, sexte, none, complies), rythme des semaines (messes dominicales) et des saisons (grands temps liturgiques : Avent, Carême, Temps pascal, Temps ordinaire, fêtes carillonnées : NOEL PÂQUES, ASCENSION, PENTECÔTE-, ASSOMPTION, TOUSSAINT) intégrant lors de nos célébrations l'Histoire du Salut relatée dans l'Ancien et le Nouveau Testaments aux renouvellement des jours et des saisons.

En fait, la liturgie associe chaque année rythme des saisons (temps cyclique) et actualisation de l'Histoire du Salut (temps sagittal).

L'année liturgique commence avec l'AVENT (cette année le premier Dimanche de décembre) et se termine par la grande fête du Christ-Roi-de-l'Univers. Elle préfigure la Parousie, la Glorification finale du Christ, annoncée dans l'Apocalypse.

Le temps liturgique vise à nous faire revivre chaque année les grands événements l'Histoire du Salut, afin de nous insérer dans l'Histoire du Salut, nous inviter à un effort personnel de conversion et de nous permettre, durant l'AVENT, par exemple, de connaître et ressentir, nous aussi, l'attente par le peuple hébreu du Messie annoncé par les prophètes.

C'est ce qu'exprime le Catéchisme de l'Eglise Catholique  :

"En célébrant chaque année la liturgie de l'Avent, l’Église actualise cette attente du Messie : 
en communiant à la longue préparation de la première venue du Sauveur, les fidèles renouvellent l'ardent désir de son second Avènement". § 524.

Solennité du Christ-Roi-de-l'univers, ce 22 novembre 2009

  • 34e et dernier Dimanche du temps Ordinaire
  • L'Avent est "toujours précédé et préparé" par la solennité du Christ-Roi-de-l'Univers, fête si importante qu'elle est appelée Solennité, comme Pâques ou la Pentecôte. L'Église célèbre la royauté du Christ, non pas comme un avènement passé, mais comme l'événement majeur qui doit advenir. Jésus n'a-t-Il pas promis qu’Il reviendrait à la fin des temps, siégeant sur son trône de Gloire, et que tous les hommes le verront et lui rendront hommage".
  • Pour être fidèles à cette fête sacrée ce Dimanche 22 novembre, participons en famille à la Célébration Eucharistique de ce grand jour. L'Eglise en fête acclame au nom de toute la création, son Seigneur, comme elle le fera encore et toujours jusqu'à son retour, Lui Jésus-Christ, Roi de Gloire et de l'univers, Seigneur des seigneurs, vainqueur du mal et de la mort.

L'Eglise l'honore avec ce qu'elle a de plus précieux : les cloches sonnent à toute volée pour inviter chacun à participer aux offices liturgiques. Les chants les plus beaux sont choisis. L'église et l'autel sont décorés de fleurs et de nombreux cierges. Le prêtre revêt ses plus beaux ornements, sa plus belle chasuble...

  • Les enfants s'y associeront en chantant eux aussi les cantiques car la fête du Christ-Roi est une fête de joie et de victoire. Forts de cette espérance indéfectible, nous montrons que nous n'allons pas vers des catastrophes - bien que les hommes soient, hélas, capables d'appuyer sur des "boutons meurtriers" - mais vers la Glorification du Christ et la Gloire du Père qui essuiera alors toute larme, et consolera toute peine, comme le promet l'Apocalypse (21, 4).
  • Célébrons dans nos familles le Christ-Roi de l'univers, Roi de France (notre pays Lui a été consacré) et Roi de nos familles :

Adorons-Le, honorons-Le et prions pour que "son Règne vienne, que sa Volonté soit faite sur la terre comme au ciel", que tous les hommes Le reconnaissent vrai Dieu et vrai homme, et qu'ils soient un jour tous rassemblés dans la sainte Église.

  • Prions :
Seigneur Jésus, Roi de l'univers, élevé dans la gloire au-dessus de tout, Tu t'es assis sur le trône royal que le Père t'avait préparé. 
Tu as reçu de lui tout pouvoir sur les nations, leurs chefs et leurs princes. Rassemble tous les peuples du monde dans le peuple bien-aimé de Dieu, 
pour qu'avec Toi et en Toi, toute la terre acclame ton Père et notre Père. Amen

L'Avent

La couronne de l’Avent

On peut confectionner ou acheter pour l'Avent des couronnes faites de branches de pin, en signe d'espérance indéfectible. Le pin reste vert même l'hiver. Ces couronnes comportent quatre bougies qui sont allumées progressivement en famille chaque Dimanche de l'Avent. Ces bougies symbolisent les quatre grandes étapes de l'Histoire du Salut avant la venue du Messie.

L'Avent, temps de conversion

Sans que cela soit un temps triste, "le temps de l'Avent" exclut les grandes festivités.

Le couleur liturgique est le violet, couleur de conversion et de pénitence, sauf le troisième Dimanche, dit de Laetare : "Réjouis-toi", où elle est rose pour signifier l'attente joyeuse des chrétiens.

Aussi, les vendredis de l'Avent, doit-on jeûner, quand on le peut. En sont dispensés les plus de 60 ans, les femmes enceintes, les voyageurs et les malades.

Le jeûne

Rappelons que le jeûne est un acte de pénitence (il ne s'agit pas de vouloir maigrir). Le matin petit déjeuner léger : à midi : un plat + un fromage ou un dessert ; le soir : potage et fromage ou dessert. La faim que l'on ressent alors doit nous faire comprendre que nous avons 'faim de Dieu". Tous obligatoirement doivent faire maigre, c'est-à-dire s'abstenir de viande le vendredi (autrefois aussi le mercredi). On peut manger du poisson (voir l'histoire de Tobie) ou des œufs, signes de la miséricorde divine et de la résurrection.

A la fin de l'Avent, on doit se confesser pour recevoir le Sacrement de la Réconciliation afin d'accueillir avec un cœur plein d'amour, l'avènement de Jésus Christ, l'Incarnation du Verbe de Dieu qui se fait homme dans la crèche de Bethléem.

Durant l'AVENT, intensifions notre prière pour la conversion des pécheurs, afin que Dieu fasse au monde le don de la Paix, Paix entre les peuples, Paix dans les familles, Paix dans les cœurs.

C'est la raison pour laquelle vous trouverez plus loin dans ce site une "montée vers Noël", toute simple, niais profondément chrétienne. Nous nous sommes inspirés des livrets "PRIONS EN ÉGLISE" et "MAGNIFICAT". Priez ensemble, écoutez les textes liturgiques ensemble. Oui, prenez le temps, de les écouter. Ils sont magnifiques. L'Eglise nous offre durant ces semaines ses plus beaux textes. Écoutez d'abord le premier texte prophétique, puis le passage de l'Evangile où la prophétie s'accomplit. Vous serez éblouis, et avancerez rapidement dans la voie du Seigneur. Ces textes vous nourriront et vous prépareront doucement à accueillir JÉSUS CHRIST NOTRE SEIGNEUR, le Messie tant attendu