Je crois à la résurrection de la chair

De Ebior
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Jésus est ressuscité. Alléluia !

Nous le savons : l'Evangélisation est un art simple, mais tout d'exécution.

Comme toute construction importante, l'Evangélisation nécessite des bases sérieuses et des fondations solides : ces bases sont les vérités premières de la foi. Si on les connaît bien, on les exprime aisément lorsque l'occasion s'en présente, ce qui ne manque jamais d'arriver. Dieu n'a-t-Il pas déposé dans le coeur de l'homme des pierres d'attente pour qu'il puise naître à la foi ?

Et seule l'Ecriture Sainte est en mesure d'apporter les réponses qui comblent leur coeur et étanche la soif d'absolu des hommes.

Jésus est ressuscité. Il est le premier ressuscité. Sa Résurrection est le gage et le garant du fait que nous ressusciterons, nous aussi, au dernier jour, telle est notre foi.

"Je crois à la résurrection de la chair, des corps", proclamons-nous dans le Credo chaque dimanche.

Or, pour beaucoup, croire à la résurrection de Jésus, cela passe encore, mais croire à notre propre résurrection, c'est autre chose ! "J'accepte presque tout le Credo, mais la résurrection des corps, ce n'est pas possible ! " entend-on parfois.

Nous devons croire à la résurrection des corps, à notre propre résurrection, avoir la certitude de cette Vérité pour adhérer pleinement à la foi de l'Eglise. C'est pour l'avoir constamment présente à notre esprit que nous la proclamons chaque dimanche.

Croire, c'est savoir que cela est : la Foi n'est pas une matière à option. C'est pourquoi nous disons : "Je crois à la résurrection de la chair", des corps.

Un sujet à aborder clairement

Beaucoup, hélas aujourd'hui l'ignorent faute de l'avoir entendu exprimer et affirmer clairement. D'où le manque d'espérance qui vicie l'atmosphère de ce temps et la "croyance" en de nombreuses affabulations effarantes, telle la réincarnation, sources d'un désespoir latent et étouffant.

La vie après la mort biologique, la vie dans l'au-delà de Dieu et la résurrection au dernier jour sont des sujets qui doivent être abordés de front, lucidement, sans chercher à se défiler, en s'aidant de la prière, dans un climat de foi et d'espérance permettant de tout dire.

Sinon, ils font peur. On les cache. Ils sont trop souvent perçus comme des "tabous" gênants.

Aussi escamote-t-on aujourd'hui la mort pour la faire oublier, en fait pour éluder sa réalité.

Les commentaires de commentaires, les paroles, même édifiantes d'X ou Y ne convainquent personne et laissent peu de traces. La Parole Révélée, elle, force la conviction.

Si nous aimons la lire, l'écouter, la prier et l'approfondir ensemble, nous pourrons ainsi vérifier la véracité et la précision des textes dans lesquels Dieu nous parle, nous fait connaître l'avenir de bonheur et de gloire qu'il nous réserve après notre mort biologique.

"J'ai senti très fort, m'écrit une amie, combien tous sont convaincus et à l'aise en suivant la pédagogie divine. Ce qui me frappe le plus, c'est de toucher du doigt combien l'Evangile répond à toutes les questions et combien, sans relâche, il faut l'interroger !

Ce ne sont pas des réponses vagues qu'on y trouve. Il faut croire en sa puissance et en sa vérité.

C'est la seule bonne méthode pour avancer !

"

Si la découverte de ce don insigne de Dieu aux hommes qu'est la résurrection s'est effectuée lentement au cours des siècles dans le Peuple Juif, elle est cependant un des points centraux de la Révélation divine.

 Auteur : Claire Arnal

Publié dans l'Afale Magazine n° 289 , avril 2004


Mise à jour : 19-nov.-2004