Petite Eglise d’Amour

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Chers amis de Jésus, dans la première partie, des enfants de mon groupe de catéchisme vous ont parlé de qui étaient Jésus pour eux.

Pour cette deuxième partie que j’ai nommée petite Eglise d’Amour, j’aimerais vous parler d’enfants de plus ou moins votre âge qui ont vécu toute leurs vie, le cœur tourné vers Dieu.

Jésus était leur ami, leur réconfort, leur plus sûr abri.

Voici quelques exemples d’enfants Saints, leur carte d’identité, et un peu de l’histoire de leur vie repris dans le livre " Jeunes amis de Jésus " collection " les grandes heures des Chrétiens " aux éditions Fleurus 1985.

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Petite Eglise d'Amour (fichier  MP3- 30 s - 493 K)  Extrait du CD "Que tout ce qui vit et respire chante la louange du Seigneur " Avec la permission de la Fraternité de Tibériade qui a enregistré ce CD (Art et Musique- Angers France : AM/CD/107/30203)

 

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Intérieur de l'église de Tibériade en Belgique (Lavaux Sainte Anne)

 






Anne de Guigné

Nom : de Guigné                       

Prénom : Anne

Née le 25 avril 1911 à Annecy-le-Vieux

Morte en 1922 à Cannes

Deux sœurs et un frère plus jeunes

Profession du Père : officier de l’armée française

Cheveux blonds, yeux marrons

Signe particulier : son père a été tué au cours de la Première Guerre mondiale (1915)

Fête locale : 14 janvier

Déclarée bienheureuse par Jean-Paul II en 1990

Elle a tout fait avec son cœur.

Qu’a donc fait de très spécial cette Anne dont on me parle ?

C’est vrai : Anne de Guigné n’a pas été un héros, comme le père Damien qui soignait les lépreux. Elle n’a pas converti des foules, comme saint François ou saint Dominique. Elle n’a pas sauvé des malheureux, comme Monsieur Vincent de Paul. D’abord elle n’en a pas eu le temps puisqu’elle est morte avant d’avoir 11 ans. Et la très grande majorité des chrétiens ne font pas, eux non plus, des choses merveilleuses, ils ne font pas de miracles. Tout le monde n’est pas premier de classe !

Mais ce qui est demandé à chacun, c’est d’aimer, là où il vit, selon son âge. Et cela, Anne de Guigné l’a fait, au jour le jour, pendant tout le temps qui lui a été donné de vivre. Elle a aimé dans son cœur, tous les gens de son entourage, en leur rendant service. Elle a travaillé à l’école pour grandir, pour apprendre à réfléchir. Parfois, elle n’a pas bien réussi, et sans doute a-t-elle eu des mauvaises notes. Mais Dieu ne juge pas selon les notes obtenues, il regarde le courage au travail !

Anne de Guigné a surtout aimé Jésus. Elle le recevait sous la forme du Pain de Vie, avec beaucoup d’attention et de joie. Sa prière montait vers Dieu, non pas venant des lèvres (comme des mots qu’on répète sans y prendre garde), mais venant du plus profond d’elle-même, avec le désir très grand de " faire la volonté du Père ".

A cause de tout cela, Anna a rendu heureux ceux et celles qui l’ont approchée. Elle cherchait à excuser les plus petits quand ils risquaient de se faire gronder. Elle leur pardonnait quand ils dérangeaient ses affaires.

Et quand on a son âge, rendre heureux et prier de tout son cœur, n’est-ce pas être vraiment l’ami de Jésus ?

Quelques réflexions d’Anne :

A l’heure des décisions :

Je veux " tout ce qui est vrai, bon et beau : tout ce que j’ai appris sur les genoux de maman ".

" Quels moyens prendre ? Combattre les obstacles, ce qui peut empêcher Jésus de grandir en moi : mes défauts, cette pente à l’orgueil, à la paresse…Donc, nécessité pour moi de lutte quotidienne. "

Après la mort de son père :

" Maman, il est heureux ! N’ayez plus de peine. "

En famille :

" Aimer ses parents, ce n’est pas un devoir, cela vient du cœur. "

Malade :

" Mon Dieu, je veux tout ce que vous voulez. "

" Mon Dieu, guérissez aussi les autres malades. "

Dominique SAVIO

Dominique Savio.jpg

Nom : Savio

Prénom : Domenico ( Dominique en français)

 Né en 1842 au hameau San Giovanni, dans la commune de Riva, en Piémont ( Italie du Nord)

Mort en 1857 à Mondonio (même région)

Canonisé le 12 juin 1954

Profession du père : forgeron

Une sœur plus jeune

Cheveux bruns, yeux marrons

Signe particulier : malgré sa petite taille, a de l’autorité sur ses camarades

Le sens du service :

Dominique n’a pas fait d’actes héroïques, mais dans chacune de ses actions, il mettait le meilleur de lui-même. A l’Oratoire, il participe à la vie commune en se montrant toujours serviable. Cirer les chaussures, brosser les vêtements de ses camarades, soigner les malades, balayer, desservir la table,…. Ce n’était pas pour lui des corvées. Il faisait tout cela volontiers. " Chacun doit se faire ce qu’il peut, répétait-il. Je ne suis pas capable de faire grandes choses, mais ce que je peux, je veux le faire pour la plus grande gloire de Dieu. Je lui offre mes pauvres actions. "

Faire le maximum :

L’année qui précéda sa mort, il montra une telle ardeur, qu’un jour un de ses camarades lui dit :- Si tu fais tout cette année, qu’est-ce que tu feras plus tard ? – Laisse-moi me débrouiller, répondit-il. Cette année je fais ce que je peux. L’an prochain, si j’y suis encore, je te dirai ce que je ferai.

Viens avec nous !

Dominique avait déjà un bon groupe d’amis avec lesquels il allait fonder la Compagnie de l’Immaculée, lorsqu’il remarqua un garçon d’une quinzaine d’années qui s’ennuyait en récréation. Il alla le trouver.

"Tu as l’air bien triste. Tu ne connais personne ici ?

Eh non ! Je viens d’arriver à Turin pour apprendre la sculpture et la peinture. Alors je regarde les autre jouer.

Veux-tu faire partie de notre groupe d’ami ?

Oh oui . Mais je ne sais pas ce qu’il faut faire".

Nous essayons d’être proche de Dieu en pensant à lui souvent. Nous tâchons de faire de devoir de tous les jours le mieux possible. Commence dès aujourd’hui à écrire et à appliquer notre première résolution : " Servez le Seigneur dans la joie ".

Ces paroles consolèrent le jeune artiste, Camille Gavio. A partir de ce moment, il devint un des meilleurs amis de Dominique.

TARCISIUS

Nom : Tarcisius

Né au IIIème Siècle

Mort à Rome vers l’âge de 14-15 ans.

Signe particulier : ce qu’on sait de Tarcisius provient d’une inscription du Pape Damase (mort en 384).

C’est le roman " Fabiola ", de Wiseman, qui l’a rendu populaire à notre époque.

Les risques du témoignage chrétien.

" T’es fou ? Tu cois aux curés, toi ? Des phrases semblables, on sait bien que des jeunes chrétiens ont à les supporter, quand ils se trouvent au milieu de camarades qui ne partagent pas la foi au Christ. Les moqueries peuvent être fréquentes et venir non seulement des camarades mais aussi des professeurs, ou d’autres adultes. Accepter de dire, de " témoigner " qu’on est chrétien, c’est à la fois une grande joie à l’ intérieur, et un gros risque à l’extérieur.

Certes, en France du moins, ce n’est pas la vie qui est un danger ; Mais il est des phrases, des mots, des gestes qui finissent par être comme une torture, s’ils sont répétés et s’ils touchent ce qui est la conviction la plus profonde de chacun.

Tarcisius, en son temps, a connu une torture réelle, jusqu'à la mort. D’autres jeunes aussi, en d’autres temps. Le mot " martyr " signifie précisément " témoin ".

On peut être aussi l’objet d’attaques incessantes en famille quand le père, par exemple, ridiculise la foi, se moque de la prière. Il faut un réel courage pour persévérer quand à 13 ans on s’entend dire :  " Tu ne vas pas continuer à aller à la messe, non ? "

Pour être témoin de Jésus, il n’est pas toujours nécessaire de parler de lui. Prendre à l’école, la défense de celui qui est le " souffre douleur " de tous, refuser de tricher alors que le grand nombre s’y laisse aller, ne pas accepter de traiter les filles –ou les garçons- comme si ils n’avaient qu’un corps et pas un cœur, c’est aussi prendre parti pour la volonté de Dieu, et c’est aussi s’exposer à être moqué, ridiculisé !

Jésus nous a dit des paroles très claires –et dures- à ce sujet : " Celui qui rougira de moi et de mes paroles, le Fils de l’Homme rougira de lui, lorsqu’il viendra dans la gloire de son Père… " (Luc 9,26).

La foi, c’est une confiance en Dieu. C’est aussi un combat pour être fidèle. Ce qui ne veut pas dire qu’on va répondre par des injures ou par des coups. Il est bon de ne pas se laisser " traîner dans la boue ", et parfois d’être ferme dans l’affirmation de ce que l’on croit. L’humour est d’autres fois une solution efficace.

Et de toutes façons, Jésus nous a appris que nous avions à pardonner, comme il l’a fait lui-même. Ne prions-nous pas ainsi : " Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé ? "

Robert DEFFO

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Nom : Deffo

Prénom : Robert

 Né en 1953 à Bangouo (Cameroun)

Mort le 1er Octobre 1970, à la léproserie de la Dibamba (près de Douala)

Profession des parents : animistes

Signe particulier : a changé son nom de famille pour celui de Naoussi, lorsqu’il est allé se faire inscrire au collège.

 

Robert voulait savoir, apprendre, comprendre.

Dans notre pays où l’école est obligatoire, on a envie, parfois, quand on est jeune, de faire… l’école buissonnière ! Tous les jours, matin et soir, c’est un peu dur d’être obligé d’écouter, d’apprendre, de réciter, d’écrire… Vive les vacances !

Ce n’est pas la même chose dans les pays qui souffrent d’avoir un grand nombre d’ " analphabètes " (ceux qui ne savent pas lire), parce qu’il n’y a pas d’écoles, faute de maîtres et de professeurs. Dans ces régions, on constate très souvent un grand " appétit " de savoir.

Le désir de connaître, l’ambition de comprendre, témoignent d’une volonté de grandir, de se " développer " ( on parle de pays en voie de développement "…).

Certes, dans tout ambition, il peut y avoir un aspect égoïste : vouloir obtenir un diplôme pour gagner de l’argent facilement et avoir une place tranquille…

Mais l’ambition est bonne quand on veut grandir pour se mettre au service de tous, à commencer par les pauvres. Pour rendre vraiment service, on choisira peut-être un métier de technicien, ou, si on a les capacités, un poste d’ingénieur, plutôt qu’une situation d’employé de bureau ou de fonctionnaire.

Robert Naoussi n’avait sans doute pas encore déterminé ce qu’il voulait faire plus tard. Mais il avait la ferme volonté de se mettre au service de son peuple. Peut-être ce désir l’aurait conduit à devenir prêtre… Il parlait de séminaire…

Maria Goretti

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Nom : Goretti

Prénom : Maria

 Née le 16 octobre 1890 à Corinaldo, près d’Ancône en Italie

Morte le 5 juillet 1902 à Nettuno ( au sud de Rome)

Profession des parents : paysans.

Un frère aîné : Angelo

Signe particulier : après la mort de son père, sa mère est allée travailler au champs, et Maria a tenu la maison dès l’âge de 10 ans.

Elle fut canonisée le 21 juin 1950. Sa mère et Alexandro, son assassin, assistaient à la cérémonie.

Les marais pontins.

Une anophèle, vous connaissez ? Non ! Eh bien, tant mieux ! Cet insecte de rien du tout, genre moustique, est le responsable d’une maladie terrible : la malaria.

L’anophèle sévit spécialement dans les régions de marais. Sa piqûre transmet un parasite qui se loge dans le sang. Et qui vous abat un homme très robuste ! Cette sorte de " paludisme " était répandu dans les Marais Pontins au temps de Maria Goretti. Et les miséreux seuls venaient travailler dans cette région maudite. Ce fut le cas de la famille Goretti. Un an après son arrivée, le père de Maria mourait, victime de la maladie des marécages.

Les Marais Pontins, situés au sud de Rome, sont devenus aujourd’hui une terre fertile. Car en 1928, Mussolini (alors au pouvoir en Italie) décida d’assécher cette région. Et sur la plaine rouge, trop souvent boueuse ou brûlée par le soleil d’été, où poussaient péniblement chardons, genêts et bruyères, on cultive aujourd’hui le blé, la betterave à sucre et des plantes fourragères.

Mais Maria Goretti n’a connu que les années de la misère !

Pardonner ? un acte de justice humaine !

Pardonner à son assassin, à celui qui a chercher à vous ôter la vie, est-ce possible ? La colère ne monte-t-elle pas au cœur, et comment l’arrêter ?

Certains pourtant y parviennent, et ils expriment ce pardon. Jésus, sur la croix de torture, disait : " Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. " Maria Goretti priait, elle aussi, pour Alessandro qui venait de la poignarder de plusieurs coups de couteau.

Mais, que veut dire " pardonner " ? Ce n’est pas oublier, comme on le croit parfois.

Pardonner, c’est d’abord ne pas chercher à se venger. Si celui qui est agressé répond à l’agresseur par la violence, alors commence le cycle de la " vendetta ", qui est sans fin. Ne pas rendre le mal pour le mal, c’est permettre l’arrêt de la violence. Sinon, c’est la faire durer. Pardonner, c’est aller au-delà de la non- vengeance, jusqu’à vouloir du bien à l’agresseur. Il y a là un acte d’héroïsme, difficile à vivre " en paroles ". A l’imitation du Christ, Maria Goretti a prié pour le salut de son meurtrier.

Pardonner, c’est aussi comprendre que nul homme ne peut se dire au-dessus d’un autre homme. Nul ne devrait regarder de haut personne, car nous sommes égaux devant Dieu, et chacun de nous, sans nul doute, est capable du meilleur et du pire. Placé dans les mêmes circonstances que le " tueur ", savons-nous ce que nous aurions fait ? On se vante bien à tort quand on dit qu’on est plus haut ou plus bas !

Seul Jésus, parce que Fils de Dieu, pouvait pardonner. Encore a-t-il laissé cela à son Père des Cieux !

Pardonner, ce n’est pas cependant laisser libre cours à la violence d’un tueur. On peut pardonner… et on doit laisser la justice humaine suivre son cours, pour protéger des vies innocentes. Mais le pardon de la victime adoucira la peine du condamné. C’est ce qui est arrivé à Alessandro, l’assassin de Maria Goretti qui se convertit et qui, après avoir purgé sa peine, fut reçu dans le Tiers-Ordre de Saint François, un jour de Noël.

Josefina Vilaseca.

Elle ressemble comme une sœur à Maria Goretti. Comme elle, Josefina est fille de paysans pauvres. Mais c’est en Espagne qu’elle a vu le jour, le 9 mars 1940. A douze ans, ses parents l’envoient dans une ferme voisine pour aider au travail. Et l’employé de la ferme lui fait des avances. Josefina refuse, il la poignarde.

La jeune fille ne meurt pas sur le coup. Elle a le temps de pardonner à son meurtrier et de prier pour sa conversion.

Combien de Maria, combien de Josefina dans le monde ?

Jacinta et Francesco

En mai 2000, à Fatima, S.S Jean-Paul II a béatifié deux enfants, Jacinta et Francesco, dépositaires du message de la Vierge. Nous développerons leur vie dans la troisième partie qui s'appellera Jérusalem et qui sera consacrée à tous les enfants et adolescents qui ont bénéficié d' apparitions mariales.

Jeunes martyrs de tous les temps

Les jeunes ne sont pas les derniers à risquer la mort pour leur foi ! Dans l'Antiquité romaine, Sainte Agnès n'avait que douze ou treize ans lorsqu'elle refusa de sacrifier aux dieux et de se donner à un homme. Blandine et Ponticus, martyrisés dans les arènes de Lyon , avait environ 15 ans. Dans les moments de troubles, des enfants ou des adolescents se sont offerts spontanément, comme Tarcisius, pour remplir des missions dangereuses : par exemple, durant la  révolution française, conduire des prêtres, la nuit, vers des cachettes sures. heureusement, ils n'ont pas été pris!

Dans les églises d’Afrique, d’Amérique ou d’Asie, des jeunes ont aussi donné de magnifiques témoignages.

Charles LWANGA, un Ougandais, était le chef des pages du palais royal. Avec 21 autres jeunes garçons, il refusa de se plier aux désirs d’un roi homosexuel. Ils furent tous torturés et mis à mort entre mai 1886 et janvier 1887.

Parmi les cents martyrs qui ont été canonisés par la Pape Jean-Paul II à Séoul, en 1984, six avaient moins de 20 ans (trois jeunes gens, trois jeunes filles). Ils ont donnés leur vie lors des grandes persécutions anti-chrétiennes de 1839-40 et de 1866, en Corée.

Quant à Gabriel SOH, un jeune africain, il n’est pas officiellement canonisé, mais le sera peut-être un jour. Des guérilleros de son pays poursuivaient un prêtre de sa paroisse. Gabriel Soh s’est présenté pour le sauver, il est mort à sa place.

Ana WANG naquit en Chine en 1886 dans une famille chrétienne. Elle perdit sa mère à l'âge de 5 ans ; à 11 ans on voulut l'obliger à se marier mais elle s'y opposa énergiquement. Le 21 juillet 1900. une bande armée entra dans le village et enleva un groupe de chrétiens, en les menaçant de mort s'ils ne renonçaient pas à leur condition de chrétiens. Sa belle-mère voulut l'obliger à renier sa foi pour avoir la vie sauve, mais Ana refusa courageusement. Avec quelques compagnes, elle passa toute la nuit en prière. Le lendemain, elle fut décapitée à l'âge de 14 ans.

Avec 120 autres martyrs de Chine, Ana fut canonisée par Jean-Paul II le 1er octobre 2000.



Il en existe encore beaucoup d’autres. Des connus et des inconnus. Car les enfants aussi peuvent avoir le courage des héros, lorsqu’ils ont dans le cœur l’amour de Jésus.

J’attends vos questions et réflexions sur le site.

Auteur : ANGELA CORSO

Dernière mise à jour : 27/07/2005.

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