Les amis de Jésus : La Jérusalem céleste (partie II)

De Ebior
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J'appellerai cette troisième partie la Jérusalem céleste parce que le ciel nous visite : "La Jérusalem céleste descend parmi nous en la très Sainte Vierge Marie qui choisit les enfants de plus ou moins votre âge pour parler au monde d'aujourd'hui"


La douce Mère de Jésus et notre Mère à tous nous aime tellement qu'elle vient nous rendre visite pour nous dire son amour pour nous et pour nous mettre en garde, comme notre maman le fait pour chacun de ses enfants.

Pontmain, 17 janvier 1871 à 18 heures

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La Vierge Marie apparaît à sept enfants , entre 25 mois et 12 ans. Voici les noms de ces petits voyants : Eugène BARBEDETTE 12 ans, Joseph BARBEDETTE 10 ans, Françoise RICHER 11 ans, Jeanne-Marie LEBOSSÉ 9 ans, Eugène FRITEAU 7 ans, Auguste AVICE 5 ans et Augustine BOITTIN 25 mois.

 

Les deux frères , Eugène et Joseph BARBEDETTE virent en premier une belle dame apparaître dans le ciel. Ils le dirent à leur maman qui ne vit rien et alla chercher une religieuse. Celle-ci ne vit rien à son tour mais alla chercher les enfants de l'école. Parmi ceux-ci certains virent et d'autres pas.

 

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Puis on alla chercher le curé, l'abbé GUERIN qui ne vit pas non plus et peu à peu tout le village se trouva près de la grange des BARBEDETTE. Les enfants décrirent l'apparition : il y avait trois grandes étoiles en triangle que tout le monde voyait et la belle dame se trouvait à l'intérieur.

Un grand ovale bleu l'entourait : elle était habillée de bleu foncé avec des étoiles d'or sur sa robe, une couronne d'or avec un liseré rouge sur sa tête et une croix rouge apparut par la suite sur son cœur. Quatre bougies tenaient à l'ovale bleu, deux à la hauteur des épaules et deux à la hauteur des genoux. La belle dame était souriante.


L'un des assistants se moqua en disant : "Avec des lunettes ou un foulard de soie, je verrais." Mais il ne vit rien : son insuccès provoqua des rires et des plaisanteries.

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Eugène dit alors : "La voilà tombée en tristesse."

Elle marquait ainsi sa désapprobation pour l'inattention envers elle et les doutes sur sa présence. Monsieur le curé décida de réciter le chapelet.

Comme celui-ci commençait, la dame se mit à grandir ainsi que l'ovale bleu. La grosse étoile au-dessus de sa tête s'éleva et d'autres étoiles vinrent se grouper en dessous de ses pieds, en-dehors de l'ovale. A la fin du chapelet, il y en avait une quarantaine.

Puis une banderole blanche apparut et des lettres d'or apparurent, une à une, formant un message. Pendant ce temps la foule continuait de prier et à la fin du Magnificat, qui fut interrompu bien des fois, les enfants lurent le message suivant :

MAIS PRIEZ MES ENFANTS
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Ces mots furent lus et relus pour être certain de ne pas se tromper. On reprit le Magnificat qui fut de nouveau interrompu par un homme, Joseph BABIN, qui dit : "Vous n'avez qu'à prier, les Prussiens sont à Laval.". La foule répondit : "Ils seraient à l'entrée de Bourges que nous n'aurions pas peur." Après le Magnificat, un nouveau message apparut, lettre par lettre pendant que la foule chantait les litanies de la sainte Vierge. A la fin des litanies, les enfants lisaient :

DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS 

Une joie immense rayonna sur le visage des assistants lorsqu'ils lurent et relurent le message de paix. Ensuite on chanta l'Inviolata. Aussitôt de nouvelles lettres apparurent sur une deuxième ligne. Au moment où l'on chantait 'O bienheureuse mère du Christ' les enfants lurent :

MON FILS

C'était donc bien la sainte Vierge qui apparaissait. Elle ne se lassait pas de sourire aux enfants. Pendant le chant du Salve Regina, d'autres lettres s'ajoutèrent pour achever la phrase . Voici le message complet (cliquer dans le cadre blanc pour revoir le texte) et un gros trait d'or souligna la seconde ligne :

MON FILS SE LAISSE TOUCHER

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MAIS PRIEZ MES ENFANTS DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS
MON FILS SE LAISSE TOUCHER

Le bon curé fit réciter et chanter tous les chants et cantiques connus sur la sainte Vierge. Les enfants dirent : "Voilà qu'elle rit". A la fin du cantique la banderole et l'inscription disparurent tout à coup.

Monsieur le curé fit chanter le cantique 'Mon doux Jésus, enfin voici le temps de pardonner à nos cœurs pénitents." La Vierge tomba alors dans une profonde tristesse qui se refléta sur le visage des voyants. "Voilà encore quelque chose qui se fait " crièrent les enfants. Une croix rouge vif venait de paraître en-avant de la sainte Vierge, qui portait un Christ tout couvert de sang et à son sommet, une deuxième traverse blanche sur laquelle était inscrite en lettres rouges:

JESUS-CHRIST
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La Vierge abaissa les mains, prit la croix, la tint devant elle, un peu inclinée vers les voyants. Au début du cantique, une étoile située au-dessus de l'apparition se mit en mouvement, entra dans l'ovale puis alluma successivement les quatre bougies en commençant par la gauche. Elle ressortit ensuite au-dessus de la tête de la sainte Vierge et alla se placer au-dessous de l'étoile supérieure du triangle. La sainte Vierge qui jusqu'à présent regardait la foule abaissa alors les yeux pour les fixer, pleins de douleur, sur le Christ en croix qu'elle présentait. Ses lèvres remuaient, elle priait avec les enfants et l'assistance, demandant elle-même pardon pour les pécheurs.

Pendant cette phase de l'apparition, les enfants se sentaient le cœur serré et bien des larmes coulèrent dans l'assistance. Aussitôt après, le curé fit chanter l'Ave Maria Stella. Immédiatement le crucifix rouge disparut : elle baissa les mains et au même moment une petite croix blanche apparut comme plantée sur chacune de ses épaules.

La Dame regarda de nouveau vers les voyants et leur sourit, d'un beau sourire.

Monsieur le

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curé proposa de réciter la prière du soir. Celle-ci venait de commencer lorsque les enfants aperçurent une sorte de voile blanc qui se déroulait en avant de la Vierge, en partant du bas vers le haut. Arrivé à la hauteur de la ceinture, il s'arrêta quelques instants puis continua de monter et s'arrêta de nouveau à la hauteur du cou. Bientôt la couronne resta seule visible, qui disparut subitement au moment où s'achevait la prière.

Le bon curé demanda s'ils voyaient encore. Les enfants répondirent : "Non, monsieur le curé, tout a disparu, c'est tout fini." La foule se dispersa, réconfortée par le message apporté par la Mère de Dieu.

 

 

Regardez aussi les apparitions de Marie à La Salette et  à Lourdes

Auteur : ANGELA CORSO

Dernière mise à jour : 24/07/2005.