La déclaration du cardinal ARINZE

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 La signification de "l’année eucharistique"

par le cardinal ARINZE

"Joie" et "grande grâce" pour l’Eglise

CITE DU VATICAN, vendredi 11 juin 2004 (Zenit.org)

L’année eucharistique est "une grande joie pour l’Eglise et un temps fort de grâce", déclare le cardinal Arinze.

Le cardinal Francis ARINZE, préfet de la Congrégation romaine pour le culte divin et la discipline des sacrements, nigérian, a expliqué dès aujourd’hui, au micro de Radio Vatican, la signification de "l’année eucharistique" annoncée jeudi soir par Jean-Paul II, du congrès eucharistique international de Guadalajara, en octobre 2004 au synode des évêques sur l’Eucharistie, en octobre 2005.

Cette signification est "grande" précise le cardinal, "parce que le concile Vatican II dit que l’Eucharistie est la source et le sommet de la vie de l’Eglise, et il affirme que l’Eucharistie renferme tout le bien spirituel de l’Eglise et que c’est le Christ lui-même qui est le pain de la Vie. Dans l’encyclique "Ecclesia de Eucharistia" le Saint-Père dit que l’Eucharistie est au centre de la vie de l’Eglise. Qui touche à l’Eucharistie touche le cœur de l’Eglise. C’est pourquoi l’année eucharistique est une grande joie pour l’Eglise et un temps fort de grâce".

Mais comment vivre cette année eucharistique ? "De différentes façons, répond le cardinal Arinze. Avant tout en vivant les célébrations eucharistiques avec foi pour nourrir et fortifier la foi. La messe dominicale doit aussi être un moment d’une importance centrale. Ce n’est pas bien pour un catholique de ne pas aller à la messe dominicale : et même pour qui le peut, c’est bien d’aller à la messe quotidienne. Ce n’est pas une obligation, mais ce serait beau. Il faut en outre redécouvrir l’importance de l’adoration eucharistique en dehors de la messe, parce que le sacrement ne finit pas avec la messe. Tout cela nous aide à renouveler notre foi dans ce mystère de la Très Sainte Eucharistie".

Jean-Paul II affirmait hier dans son homélie que le Christ est le seul qui puisse "rassasier la faim des hommes", le cardinal Arinze rappelle à ce propos : "Le Seigneur Jésus nous a dit qu’il est le Chemin, la Vérité et la Vie, et que qui mange son Corps et boit son Sang aura la vie et qu’il le ressuscitera au dernier jour. Si nous quittons Jésus, à qui irons-nous ? C’est lui la vie, c’est lui la vérité".