L'encyclique VERITATIS SPLENDOR, la Splendeur de la Vérité (II)

De Ebior
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Nous poursuivons, comme promis,  notre analyse de l'Encyclique LA SPLENDEUR DE LA VERITE.

Sciemment, nous limiterons autant que faire se peut tout commentaire, car il nous paraît absolument prioritaire de DONNER LA PAROLE AU PAPE.

LE COUPLE GRACE/MISERICORDE: DON DE DIEU

Nul n'est bon que Dieu seul (<tooltip text="Mc 10, 18">18. Jésus lui dit: Pourquoi m'appelles-tu bon? Il n'y a de bon que Dieu seul.</tooltip> ; <tooltip text="Lc 18, 19">19. Jésus lui répondit: Pourquoi m'appelles-tu bon? Il n'y a de bon que Dieu seul.</tooltip>) nous rappelle l'encyclique dès le chapitre 1 au paragraphe 9.

La Grâce. C'est par grâce que Dieu donne, et celui qui reçoit son don trouve grâce devant lui.

Oui, "L'amour et la vie selon l'Evangile ne peuvent être vécus que comme le fruit d'un don de Dieu qui guérit et transforme le coeur de l'homme par sa grâce" (§ 23).

Ce que Saint Augustin synthétise parfaitement en proclamant: "la Loi a été donnée pour qu'on demande la grâce. La grâce a été donnée pour que l'on remplisse les obligations de la Loi." Telle est l'originalité du commandement de l'amour: il s'agit d'une possibilité offerte à l'homme exclusivement par la grâce, don de Dieu, par Son amour (§ 24).

Car Dieu ne commande pas de choses impossibles, mais en commandant, il t'invite à faire ce que tu peux et à demander ce que tu ne peux pas, et il t'aide à pouvoir. Ses commandements ne sont pas pesants (1 Jn 5, 3). Son joug est doux et son fardeau léger, Mt 11, 30 (§ 102, citant le Concile de Trente).

Le péché ne dominera pas sur vous, car vous n'êtes pas sous la Loi, mais sous la grâce (<tooltip text="Rm 6, 14">14. Car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce.</tooltip>.

La Croix. C'est dans la Croix salvifique de Jésus, dans le don de l'Esprit Saint, dans les sacrements qui naissent du côté transpercé du Rédempteur que le croyant trouve la grâce et la force de toujours observer la Loi sainte de Dieu, même au milieu des plus graves difficultés.

Les possibilités concrètes de l'homme ne se trouvent que dans le Mystère de la Rédemption du Christ (§ 103)

Car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ, Jn 1, 17 (§ 23).

La Loi nouvelle et la grâce de l'Esprit Saint sont données par la foi au Christ, (Saint Thomas) (§ 23).

En vérité, la grâce est un don de Dieu qui contient tous les autres.

La grâce de Dieu est l'amour d'un Père. Il nous crée fils.

"L'espace spirituel de l'espérance est toujours ouvert pour l'homme avec l'aide de la grâce divine et la coopération de la liberté humaine" (§ 103)

C'est dans ce contexte que se situe une juste ouverture à la Miséricorde de Dieu pour le péché de l'homme qui se convertit et à sa compréhension envers la faiblesse humaine (§ 104).

La Miséricorde. Dieu fait toujours miséricorde au pécheur repentant. Cette compréhension bien sûr ne signifie jamais que l'on compromet ou que l'on fausse la mesure du bien et du mal pour l'adapter aux circonstances.

L'attitude de l'homme qui ayant péché reconnaît sa faiblesse et demande miséricorde pour sa faute est humaine. Mais inacceptable est, au contraire, l'attitude de celui qui fait de sa faiblesse le critère de la vérité sur le bien, de manière à se sentir justifié par lui seul, sans même avoir besoin de recourir à Dieu et à sa miséricorde (§ 104).

Au terme de l'encyclique, c'est tout naturellement à Marie, Mère de Dieu et Mère de Miséricorde que Jean Paul II confie nos personnes:

"Marie est Mère de Miséricorde parce que Jésus Christ, son Fils, est envoyé par le Père pour être la révélation de la Miséricorde de Dieu. Il est venu non pour condamner, mais pour pardonner, pour faire usage de la miséricorde ((<tooltip text="Mt. 9, 13">13. Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. </tooltip>). Et la plus grande miséricorde, c'est, pour Lui, d'être au milieu de nous et de nous adresser son appel à venir à Lui et à Le reconnaître, en union avec Pierre, comme "le Fils du Dieu vivant". Il n'est aucun péché de l'homme qui puisse annuler la Miséricorde de Dieu, l'empêcher d'exercer touté sa puissance victorieuse aussitôt que nous y avons recours (§ 118).

L'amour du Père, sa Miséricorde envers nous, c'est la Rédemption. Cette Miséricorde atteint sa plénitude par le don de l'Esprit qui engendre la vie nouvelle et l'appelle.

Par le don de la vie nouvelle, Jésus nous rend participants de son amour et nous conduit au Père dans l'Esprit, ce qui constitue en quelque sorte l'épanouissement du don de miséricorde (§ 118).

L'Eglise. Pour former leur conscience, les chrétiens sont grandement aidés par l'Eglise et par son Magistère, ainsi que l'affirme le Concile; Les fidèles du Christ, pour se former la conscience, doivent prendre en sérieuse considération la doctrine sainte et certaine de l'Eglise.

De par la volonté du Christ, en effet, l'Eglise catholique est maîtresse de vérité; sa fonction est d'exprimer et d'enseigner authentiquement la vérité qui est le Christ (§ 64).

LES COMMANDEMENTS ET LES PRECEPTES

VERITATIS SPLENDOR distingue entre;

  1.  les commandements négatifs (les interdits), qui obligent tous et chacun, toujours et en toutes circonstances, sont universellement valables. Ils interdisent une action déterminée semper et pro semper, sans exception, parce que le choix d'un tel comportement n'est en aucun cas compatible avec la bonté de DIEU, avec la vocation de la personne à la vie de Dieu et la communion avec le prochain. Il est défendu, à tous et toujours, de transgresser les préceptes qui interdisent, à tous et à tout prix, d'offenser en quiconque, et avant tout en soi-même, la dignité personnelle commune à tous. Ils constituent en quelque sorte une limite inférieure en dessous de laquelle on n'est plus chrétien (§ 52).
  2.  les préceptes positifs qui obligent également universellement et sont immuables, mais qui rattachés au commandement de l'amour de Dieu et du prochain ne comportent dans leur dynamisme aucune limite supérieure (§ 52).

Mais il y a des comportements qui ne peuvent jamais, et dans aucune situation, être la réponse juste, c'est-à-dire conforme à la dignité de la personne (§ 52).

Certes, il est toujours possible que l'homme, sous la contrainte ou en d'autres circonstances, soit empêché d'accomplir certaines bonnes actions; mais il ne peut jamais être empêché de ne pas faire certaines actions, surtout s'il est prêt à mourir plutôt que de faire le mal (§ 52).

L'amour de Dieu et l'amour du prochain sont inséparables de l'observance des commandements de l'Alliance, renouvelée dans le Sang de Jésus Christ et dans le don de l'Esprit. C'est justement l'honneur des Chrétiens d'obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes ((<tooltip text="Ac 4, 19">19. Pierre et Jean leur répondirent: Jugez s'il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à Dieu;</tooltip>) à (<tooltip text="5, 29">29. Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. </tooltip>) et pour cela d'accepter même le martyre, comme l'ont fait les saints et les saintes de l'Ancien et du Nouveau Testaments, reconnus tels pour avoir donné leur vie plutôt que d'accomplir tel ou tel geste particulier contraire à la foi et à la vertu (§ 76).

L'exhortation "NE VOUS MODELEZ PAS SUR LE MONDE PRESENT".

Aujourd'hui, observe le Pape, l'opposition et même l'opposition radicale entre la Liberté et la Vérité sont la conséquence, la manifestation et le résultat d'une dichotomie (division) plus grave et plus néfaste, celle qui dissocie la foi de la morale (§ 88).

Cette dissociation constitue l'une des préoccupations pastorales les plus vives de l'Eglise devant le processus actuel de sécularisation, selon lequel des hommes nombreux, trop nombreux, pensent et vivent "comme si Dieu n'existait pas".

Il est alors urgent que les chrétiens redécouvrent la nouveauté de leur foi et la force qu'elle donne au jugement par rapport à la culture dominante et envahissante (§ 88).

Il faut retrouver et présenter à nouveau le vrai visage de la foi chrétienne qui n'est pas seulement un ensemble de propositions à accueillir et à ratifier par l'intelligence. Au contraire, c'est une connaissance et une expérience du Christ, une mémoire vivante de ses commandements, une vérité à vivre (§ 88).

La foi a un contenu moral : elle est source et exigence d'un engagement cohérent de la vie. Elle comporte et perfectionne l'accueil et l'observance des commandements divins (§ 89).

Or ... Dans de nombreux pays, après la chute des idéologies qui liaient la politique à une conception totalitaire du monde - la première d'entre elles étant le marxisme - un risque non moins grave apparaît aujourd'hui à cause de la négation des droits fondamentaux de la personne humaine et à cause de l'absorption dans le cadre politique de l'aspiration religieuse qui réside dans le coeur de tout être humain: c'est le risque de l'alliance entre la démocratie et le relativisme éthique qui retire à la convivialité civile toute référence morale sûre et la prive de l'acceptation de la vérité. ... Une démocratie sans valeurs se transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou sournois, comme le montre l'histoire (§ 101).

Car ... Le totalitarisme naît de la négation de la vérité au sens objectif du terme ; s'il n'existe pas de vérité transcendante, par l'obéissance à laquelle l'homme acquiert sa pleine identité, dans ces conditions, il n'existe aucun principe sûr pour garantir des rapports justes entre les hommes. Leurs intérêts de classe, de groupe ou de nation les opposent inévitablement les uns aux autres. Si la vérité transcendante n'est pas reconnue, la force du pouvoir triomphe, et chacun tend à utiliser jusqu'au bout les moyens dont il dispose pour faire prévaloir ses intérêts ou ses opinions, sans considération pour les droits des autres (§ 99).

POUR QUE NE SOIT PAS RENDUE VAINE LA CROIX DU CHRIST:

LA NOUVELLE EVANGELISATION.

L'encyclique LA SPLENDEUR DE LA VERITE constitue en fait un rappel pathétique du Pape de la nécessité pour notre temps d'une nouvelle évangélisation.

"L'évangélisation - et donc la nouvelle évangélisation - comporte également l'annonce et la proposition de la morale. Jésus lui-même, dans sa prédication du Royaume de Dieu et de l'amour sauveur, a lancé un appel à la foi et à la conversion ((<tooltip text="Mc 1, 15">15. Il disait: Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle.</tooltip>). Et Pierre, avec les autres Apôtres, quand il annonce la Résurrection d'entre les morts de Jésus de Nazareth, propose de vivre une vie nouvelle, une voie à suivre, pour être disciples du Ressuscité (<tooltip text="Ac. 2,37-41">37. Après avoir entendu ce discours, ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous?
38. Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit.
39. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.
40. Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant: Sauvez-vous de cette génération perverse.
41. Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes.
</tooltip> et <tooltip text="3, 17-20">17. Et maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance, ainsi que vos chefs.
18. Mais Dieu a accompli de la sorte ce qu'il avait annoncé d'avance par la bouche de tous ses prophètes, que son Christ devait souffrir.
19. Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés,
20. afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu'il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus Christ,</tooltip>). non seulement par le don de la Parole proclamée, mais encore de la Parole vécue (§ 107)/1.

Dans cette Mission, la vie des saints constitue pour nous un véritable stimulant pour la transmission de la foi aux autres, et aussi une glorification de Dieu et de sa sainteté infinie (§ 107). Cette évangélisation ne sera jamais possible sans l'action de l'Esprit Saint (§ 108).

Toute l'Eglise est appelée à l'évangélisation et au témoignage d'une vie de foi, car elle participe au munus propheticum du Seigneur Jésus par le don de son Esprit. Grâce à la présence permanente en Elle de l'Esprit de vérité ((<tooltip text="Jn 14, 16-17">16. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous,
17. l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.</tooltip>), l'ensemble des fidèles ayant l'onction qui vient du Saint (<tooltip text="1 Jn 2, 20-27">20. Les Juifs dirent: Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras! </tooltip>) ne peut se tromper dans la foi (§ 109).

La reconstitution d'un tissu ecclésial vivant et solide pour l'humanité toute entière exige cette nouvelle évangélisation

Car la déchristianisation qui affecte des communautés et des peuples entiers autrefois riches de foi et de vie chrétienne implique non seulement la perte de la foi, ou en tout cas son insignifiance dans la vie, mais aussi et forcément le déclin et l'obscurcissement du sens moral (§ 106).

Jean Paul II ne veut pas clore son encyclique sans souligner la portée doctrinale et fondamentale du document:

Chacun de nous sait l'importance de la doctrine qui constitue l'essentiel de l'enseignement de la présente encyclique et qui est rappelée aujourd'hui avec l'autorité du Successeur de Pierre. Chacun de nous peut mesurer la gravité de ce qui est en cause, non seulement pour les individus, mais encore pour la société entière, avec la réaffirmation :

l'universalité et de l'immutabilité des commandements moraux, et en particulier de ceux qui proscrivent toujours et sans exception les actes intrinsèquement mauvais.

En reconnaissant ces commandements, le coeur du chrétien et notre charité pastorale entendent l'appel de Celui qui "nous a aimés le premier' (1 Jn 4, 19). Dieu nous demande d'être saints comme lui-même est saint (<tooltip text="Lv 19, 2">2. Parle à toute l'assemblée des enfants d'Israël, et tu leur diras: Soyez saints, car je suis saint, moi, l'Éternel, votre Dieu. </tooltip>), d'être, dans le Christ, parfaits comme lui-même est parfait ( <tooltip text="Mt 5, 48">48. Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.</tooltip>) : la fermeté exigeante du commandement se fonde sur l'amour miséricordieux et inépuisable de Dieu (<tooltip text="Lc 6, 36">36. Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux.</tooltip>), et le commandement a pour but de nous conduire, avec la grâce du Christ, sur le chemin de la plénitude de la vie propre aux fils de Dieu.

Le Pape s'adresse alors aux évêques:

"En tant qu'évêques, nous avons le devoir d'être vigilants pour que la Parole de Dieu soit fidèlement enseignée. Mes Frères dans l'Episcopat, il entre dans notre ministère pastoral de veiller à la transmission fidèle de cet enseignement moral et de prendre les mesures qui conviennent pour que les fidèles soient préservés de toute doctrine ou de toute théorie qui lui sont contraires. Dans cette tâche, nous avons tous l'aide des théologiens. Cependant, les opinions théologiques ne constituent ni la règle ni la norme de notre enseignement, dont l'autorité découle, avec l'aide de l'Esprit Saint et dans la communion cum Petro et sub Petro, de notre fidélité à la foi catholique reçue des Apôtres. Comme évêques, nous avons le grave devoir de veiller personnellement à ce que la 'saine doctrine' (1 Tm 1, 10) de la foi et de la morale soit enseignée dans nos diocèses" (§ 115 et 116).

Citons enfin pour terminer le § 119 qui nous paraît constituer la conclusion de l'encyclique:

Voilà la certitude réconfortante de la foi chrétienne qui lui vaut d'être profondément humaine et d'une extraordinaire simplicité. Il peut sembler que la morale chrétienne soit en elle-même trop difficile, trop ardue à comprendre et presque impossible à mettre en pratique. C'est faux car elle consiste à suivre le Christ, à s'abandonner à LUI. Et avec la lumière de l'Esprit, tout homme, même le moins savant, et surtout celui qui sait garder un coeur simple ( <tooltip text="Ps 86/85, 11">La bonté et la fidélité se rencontrent, La justice et la paix s'embrassent;</tooltip>), peut saisir la substance vitale de la morale chrétienne.

Un mot encore. Michel Serres en présentant son dernier ouvrage "La Légende des Anges" dénonce: "Nous avons hérité du XIXe siècle l'idée qu'il y a d'un côté la raison et la science et de l'autre la non-raison, la religion et la foi. C'est une absurdité totale. Il y a autant de raison dans la religion que d'irraison dans la science. Ne continuons donc pas à avoir une main gauche religieuse et une main droite rationnelle. Cette culture divorcée doit faire place à une culture plus harmonieuse".

Jean Paul II dans l'encyclique précise la réflexion:

"De par sa nature, la foi tend à l'intelligence, car elle ouvre à l'homme la vérité concernant sa destinée et la voie pour l'atteindre" (§ 109).

Telle est LA SPLENDEUR DE LA VERITE, merveilleux message d'Espérance.

Merci, Jean Paul II, pour cet enseignement magistral qui répond si bien à l'attente et aux besoins de ce temps.

Mise à jour : 06/12/2004

Auteur : Louis LUCROT (AFALE France)

Publié dans l’AFALE Magazine n° 187 de Novembre 1993