Discussion sur Cinq voies d'accès à l'existence de Dieu

De Ebior
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"Les trois premières voies sont de la même nature, elles évoquent une régression infinie et désignent Dieu pour y mettre fin. Elles ne sont que des manières différentes de dire la même chose. La quatrième est un argument de degré où le sommet de la perfection ne peut être que Dieu. La dernière voie est un argument du dessein qui nécessite un ordonnateur qui ne peut être que Dieu." (citation de Wikipedia, Quinquae viae).

  • 1) Aristote donnait une seule indication sur la nécessité de conclure à l'existence d'un être premier; comme tout être est en mouvement, il faut bien que son mouvement soit causé par un autre, lui-même en mouvement. Or on voit bien, en pratique, qu'il est impossible de continuer ainsi à l'infini, on tombe toujours, au bout d'un moment, sur une cause immobile, un "moteur non mu". En d'autres termes, si l'enchaînement des causes et des effets était infini, il n'aurait pas de commencement, ce qui revient à dire qu'il n'existerait pas. On pourrait objecter que si l'enchaînement des causes et des effets n'a pas de commencement, les causes et les effets n'en existent pas moins; c'est simplement notre intelligence humaine limitée qui est obligée de s'arrêter à un moteur non mû, un Acte pur, mais les choses elles-mêmes, dans leur mouvement, peuvent exister depuis toujours. C'est d'ailleurs la pensée d'Aristote, dont le questionnement sur le moteur premier porte sur le mouvement défini comme passage de la puissance à l'acte (et non pas sur le temps).
  • 3) Par la contingence. Tous les êtres sont contingents, c'est-à-dire qu'ils peuvent ne pas exister ou s'ils existent, en fait ils n'existent pas nécessairement mais par hasard, ou encore, s'ils sont nécessaires, en fait ils tirent leur nécessité d'un autre qu'eux-mêmes, ils ne sont jamais intrinsèquement nécessaires, à l'exception d'un seul, celui qui est à la source de toute chose (l'argument dit en d'autres mots ce que dit l'argument précédent, de la cause efficiente, remonte l'enchaînement des causes à une cause première nécessaire).
  • 4) Par la relativité des qualités. Les qualités sont relatives, elle suppose un suprême, par exemple de température; de plus toute qualité doit être produite par une autre plus organisée, supérieure.